Premiers pas au Pérou

Notre premier passage au Pérou s'est fait le 24 Décembre. Nous avons franchi la frontière quelques instants à Kasani. 

En fait, à La Paz, nous avons eu un problème avec le visa touristique. L'entrée de 30 jours renouvelable arrivait à son terme et 2 jours avant, le 22 Décembre, nous avons voulu faire prolonger notre séjour mais le bureau de la migration était fermé. Il restait 3 jours à notre visa mais nous devions aller à Copacabana et en plus, l'office de migration était fermé pour Noël. GALÈRE ! Alors, on va voir la police touristique pour des informations et ils nous disent qu'à la frontière il n'y aura pas de problèmes. On se rend à Copacabana et nous allons à la frontière mais une fois là-bas, on refuse de nous prolonger le visa car apparemment ils n'ont pas le droit. On demande si sortir et rentrer dans le pays fera l'affaire, ils nous disent que oui. 

Alors, on passe la frontière et allons au poste frontière du Pérou. Là-bas, on veut bien nous aider mais ils ne peuvent rien faire sans le bon de sortie de la Bolivie qui nous a rien donné. Le douanier nous explique aussi que généralement, il faut 1 jour d'écart entre la date d'entrée et la sortie du pays minimum. On est le 24, on fête noël ce soir, il nous faut absolument rentrer le même jour. Alors, il nous explique qu'il faut passer un autre poste frontière. Impossible pour nous ! Finalement, l'agent accepte que l'on entre puis ressorte aussi sec. On retourne à l'agence bolivienne, remplissant notre bon de sortie. On retourne au Pérou qui nous valide l'entrée et la sortie. Au passage, on paie des frais de sortie. Puis on retourne en Bolivie où l'on nous délivre une prolongation de visa de 30 jours. Parfait, on rentre à Copacabana fêter Noël où l'on mange une ratatouille au vin ! En effet, un hollandais à ajouter du vin dans notre plat argumentant que «les français cuisinent toujours avec du vin» !
Nous passerons 3 jours à Copacabana avant de revenir au Pérou.

Islas Uros

Nous entrons de nouveau au Pérou le 28 pour aller sur les îles Uros. Nous devons dormir sur ces îles flottantes dans une famille qui offre un séjour touristique.
Nous nous y rendons et cette expérience à été magique. Pas cher, nous sommes resté.e.s 24h sur une île flottante avec 4 générations qui y vivent. L'homme qui nous accueille est Félix, la 3e génération de l'île. Il nous apprend sur le bateau à parler un peu Aymara. Arrivé.e.s sur l'île, on s'installe et on découvre Axel, le petit de Félix. On fait connaissance également avec le grand père qui parle un bon paquet de langues. Tous sont très gentils et attentifs. Ils nous offrent le thé, nous mangeons le soir après avoir joué avec Axel au foot. Nous mangeons et allons nous coucher. Il fait froid la nuit à cette altitude. L'île tangue on le sent et on le voit de temps en temps, rarement. La sensation est subtile mais ne gêne pas. Le lendemain, nous petit-déjeunons avec Axel qui joue avec nous, comme au repas du soir la veille. On lui donne même à manger. Ensuite, comme la veille, Juan, le grand père et Félix nous proposent des tours organisés mais nous refusons et préférons être amené.e.s en bateau de totora (roseau). Juan, avec Axel nous amène au bord des totora, nous apprend à les couper, les arracher et les manger. On porte des habits traditionnels. Nous rentrons sur l'île. Félix avec l'aide de sa femme nous explique le principe des îles flottantes. Nous passons à table et sommes ramené.e.s en suite à Puno.
De là, nous prenons un bus pour Arequipa où nous voulons passer le nouvel an.

Arequipa

Nous arrivons à Arequipa, en quittant le terminal de bus en taxi, nous apercevons El Misti, le gigantesque volcan à côté de la ville. Nous arrivons dans le centre-ville à notre hôtel et le volcan est déjà dans les nuages, invisible.
Arequipa est une très jolie ville, notamment le centre, très coloré, avec une très grande cathédrale sur la place centrale. Le seul problème est la pluie qui tombe assez régulièrement à cette période de l'année mais nous avons été contents de découvrir ce centre-ville et notamment un restaurant dont la spécialité est la patate.
Pour le réveillon, la population locale achète des feux d'artifices et les fait péter à minuit. Nous étions au sommet de notre hôtel qui donne une vue sur toute la ville et les feux d'artifices éclataient de tous les côtés dans toute la ville. Incroyable. Le lendemain, nous sommes parti.e.s pour Cusco.

Cusco

À Cusco, nous retrouvons de nombreuses connaissances. Le premier jour, nous visitons la ville et cherchons un hôtel puis nous partons chercher des infos sur le Machu Picchu. On découvre une procession à notre arrivée également. Le lendemain, nous visitons principalement l'Avenida del Sol, principale avenue de la Ville. Nous décidons alors de nous rendre au Machu Picchu mais le train coûte extrêmement cher. Il faut trouver une autre solution. La solution est alors de contourner les montagnes, passer au nord du Machu en bus et arriver à Hydroelectrica la dernière ville avant Machu Picchu village (Aguas Calientes).

Machu Picchu

Nous nous y sommes rendus en 3 mini-bus et un peu plus de 6h. Une fois Hydroélectrica rejoint, il reste 3 heures de marche au bord des rails du train qui mène à Aguas Calientes. On marche le long des rails et on arrive dans le village. On trouve un hôtel. Tout est hors de prix, il nous a fallu négocier. On achète nos billets qui sont très cher. Nous avions décidé de visiter le site le matin, avant le pic d'affluence. Les portes ouvrent à 5h en bas et 6h en haut de la montagne. On est en bas à 5h prêts à monter les plus de 1700 marches. On démarre la montée, il fait bon mais la pluie commence à tomber assez rapidement et de plus en plus fort. C'est désagréable. On arrive en haut après un effort ULTRA intense. En haut, toujours beaucoup de pluie. Le site est dans le brouillard on ne voit rien à 5 mètres. On déambule dans les ruines et on découvre les principaux monuments. On laisse traîner une oreille quand un guide passe près de nous mais les guides ne nous apprennent rien que l'on ne sait déjà car le documentaire que nous avons regardé à propos la veille était très complet (on est MALIN). On a rencontré une amie, rencontrée à La Paz, à l'entrée et on se retrouve au moment où la pluie se calme. Le brouillard n'est plus aussi épais et seul les nuages qui viennent se crever sur la montagne gênent la vue. Le soleil apparaît finalement et il fait grand beau à partir de 9h30. On quitte les vêtement de pluie, il fait bon et la vue est époustouflante. Les ruines sont impressionnantes vues dans leur ensemble. La montagne à côté (Wayna Picchu) est impressionnante également. On observe de longs moments puis on redescend avec notre amie vers Hydroelectrica aux alentours de 12h. Nous devons retourner à Cusco en bus.

Le bus ne part pas tant qu'il n'est pas complet mais met un temps fou à se remplir. Nous finissons par partir mais le bus n'est pas rapide et la route périlleuse. Le chauffeur met la musique à fond (les boules quies ne suffisait pas, on se serait cru malgré tout dans une discothèque). À un moment dans un virage le bus s'arrête, le chauffeur sort et récupère un colis qui était tombé du siège passager par la fenêtre. Ensuite, à Ollantaytanbo, le bus s'arrête près de la voie ferrée. Le chauffeur descend du bus et discute avec d'autres chauffeurs. On entend, alors, un gros coup de klaxon, on se retourne et c'est un train qui annonce son arrivée, nous étions sur les rails, le chauffeur se dépêche et déplace la voiture. Le train passe à toute allure à quelques centimètres du bus ! Enfin, un peu plus loin, une fête bloque la route et le bus entame un demi-tour périlleux sur la route étroite. Finalement, on arrive avec 2 heures de retard à Cusco vers 22h, pile au moment où une grosse averse nous tombe dessus ! Ce fut l'aventure !


Le lendemain soir, nous partons pour Ayacucho, «la capitale du folklore péruvien».
Toujours avec notre amie, nous nous rendons à Ayacucho. Au terminus on nous vend des billets directs pour la ville à partir de Cusco où l'on doit arriver à 9h du matin. Le bus est confortable mais vers 23h30 le chauffage devient trop fort et tout le monde crève de chaud. Un bébé pleure et le chauffage brûle. Seul Rémi arrive à dormir dans un contexte pareil. Finalement, le chauffage se calme un peu. Le trajet continue jusqu'à 6h du matin où le bus s'arrête dans une petite localité. Tout le monde doit descendre et prendre un mini bus. Ce n'était pas au programme, les habitués ne sont pas surpris mais beaucoup de monde l'est. D'autant plus que l'on apprend qu'il reste finalement 5h de route ! 

On monte dans le bus, nous étions avec notre amie mais on nous oblige à nous asseoir séparément. Nous devons aller nous asseoir sur les 2 places de devant, les plus désagréables. On attend que le mini bus se remplisse et on part finalement à 7h30. On est mal assis, le chauffeur met la musique à fond et klaxonne sans arrêts comme tous les péruviens. Il fait froid à l'avant, c'est un cauchemar ce trajet. Il se met à pleuvoir puis il y a de la grêle ! On arrive finalement à Ayacucho à midi, en pleine ville, perdus.

Ayacucho

On cherche à se rendre au centre pour visiter. La ville n'est pas des plus jolie, la place est mignonne, il y a beaucoup d'églises, nous marchons dans la ville et rencontrons des spectacles folkloriques de danse. On décide d'aller manger. Ayant déjà fait le tour du centre, nous attendons dans un café le bus de notre amie qui part pour Lima le soir. Une fois partie, nous allons chez notre couchsurfing car quelqu'un à accepter de nous héberger.

Il s'appelle Misael et est assez sympa. Il doit avoir 40 ans et vit chez sa mère pas très loin du centre. On discute, nous mangeons léger chez lui puis allons nous coucher, crevés de ce trajet horrible. Le lendemain, Misael veut nous faire visiter, on déambule alors dans la ville et il nous emmène voir les principaux édifices, le marché et nous fait goûter les spécialités. Ensuite, on va au musée de l'art populaire ou on découvre l'art du retable d'Ayacucho. Puis, on se rend vers le musée de la mémoire consacré aux victimes des désordres politiques des années 1980 à 2000 entre le pouvoir en place et le Sentier Lumineux. En effet, il a beaucoup sévi dans les années 80-90 à Ayacucho. On y apprend les principaux éléments et les exactions de l'armée et de cette organisation durant ce conflit. Par la suite, il est l'heure de manger. Le temps est très changeant, nous retournons chez lui nous reposer. 

Une fois réveillés, nous décidons de partir pour Ica.

Il s'appelle Misael et est assez sympa. Il doit avoir 40 ans et vit chez sa mère pas très loin du centre. On discute, nous mangeons léger chez lui puis allons nous coucher, crevés de ce trajet horrible. Le lendemain, Misael veut nous faire visiter, on déambule alors dans la ville et il nous emmène voir les principaux édifices, le marché et nous fait goûter les spécialités. Ensuite, on va au musée de l'art populaire ou on découvre l'art du retable d'Ayacucho. Puis, on se rend vers le musée de la mémoire consacré aux victimes des désordres politiques des années 1980 à 2000 entre le pouvoir en place et le Sentier Lumineux. En effet, il a beaucoup sévi dans les années 80-90 à Ayacucho. On y apprend les principaux éléments et les exactions de l'armée et de cette organisation durant ce conflit. Par la suite, il est l'heure de manger. Le temps est très changeant, nous retournons chez lui nous reposer. 

Une fois réveillés, nous décidons de partir pour Ica.

Ica est une ville verdoyante au beau milieu du désert. Réputée pour son vin, cette ville n'est apparemment pas très belle. On y arrive tôt le matin, nous attendons un peu dans le terminus et finalement nous ne restons pas et allons vers Huacachina une oasis, la deuxième plus grande d'Amérique du Sud. Très jolie, au milieu des dunes mais aussi très chère, il n'y a pas grand chose à faire dans cette oasis. On profite de la vue et on gravit une dune pour avoir un aperçu du désert. La seule activité proposée est de faire du buggy dans les dunes. Ça ne nous emballe pas, on n'en fera pas. On s'essaye seulement, au coucher du soleil, au sandboard (snowboard sur sable). C'est assez marrant. On rentre manger, il fait une chaleur étouffante alors que cela fait plus d'un mois que l'on est pas descendu sous les 2000 mètres d'altitude ! Le temps est lourd mais ça fait plaisir de pouvoir mettre des tongs !
On passe la nuit dans un dortoir et on quitte l'oasis le lendemain pour Paracas, au bord de l'Océan.

Huacachina

Paracas

Pas très loin, c'est une petite ville dans le désert également. Il y fait très chaud aussi ! On retrouve 3 ami.e.s français.e.s et on en rencontre 2 autres.
On passe notre journée au bord de la plage à jouer aux cartes. À vrai dire, nous attendons aussi nos ami.e.s car ils nous on réservé une chambre dans leur hôtel mais nous n'avons pas le nom de l'hôtel ! Ils rentrent vers 18h, on a attendu longtemps mais on les rejoint et finalement, on a un dortoir. Pas grave, on sort boire un verre et manger un morceau dans cette petite ville assez chère malgré tout.
Le lendemain nous souhaitions visiter les îles Ballestas mais nous nous sommes réveillé.e.s trop tard.

On passe la journée à marcher au bord de la plage et on joue de nouveau aux cartes. En fin d'après midi on décide de s'y prendre à l'avance et de réserver le tour pour les îles. Nous mangeons et allons nous coucher. Le tour est à 8h, il faut être à 7h40 devant l'agence. Nous nous y rendons puis partons pour les îles en bateau. L'Océan est calme, il fait moins chaud aujourd'hui ! Nous passons d'abord devant un géoglyphe, en forme de chandelier sculpté dans le sable et la pierre. Il y a de nombreuses hypothèse mais la vérité n'est pas connue sur ce phénomène. Par la suite, nous arrivons aux îles Ballestas, reserve naturelle. Les rochers sont blancs, couverts de «Guano», une fiante très fertile. On rencontre des milliers et des milliers d'oiseaux nous survolant et bronzant sur les rochers. Il y a aussi des pingouins, des lions de mer, et de nombreuses espèces d'oiseaux comme des pélicans ou des cormorans. Plus loin, on découvre des araignées de mer, des anémones et des étoiles de mer. Les espèces sont nombreuses et en nombre, c'est incroyable. On remarque aussi des formations rocheuses particulières avec des cavités. Ici, le courant est froid dans le Pacifique. C'est un courant qui remonte de l'Antarctique c'est pourquoi on peut retrouver des pingouins et des lions de mer se reposant sur les rochers.

Après 2 heures, on rentre en ville. À notre hôtel, on mange rapidement et nous allons à Pisco, là où nous allons prendre notre bus vers Lima. On doit arriver le soir dans la capitale. Là-bas, pas besoin de chercher un hôtel. On a rencontré un péruvien de Lima à Cusco qui nous a invité chez lui, dans un quartier tranquille près de l'ambassade américaine.

Lima

Pour Lima, nous avions rencontré à Cusco, un péruvien qui nous a proposé de nous héberger. Il est toujours à Cusco mais nous prête son appartement malgré tout. 

Nous arrivons au terminus dans le centre de Lima vers 18h30. Il faut nous rendre dans le quartier Santiago de Surco à l'Est de la ville. Les taxis sont hors de prix, il faut nous y rendre en transport en commun. On se dirige vers la station de métro la plus proche. 

Après de longues et fastidieuses explications avec l'homme de la sécurité très sympathique qui essaye de nous expliquer le chemin, nous prenonsce dit «metropolitano». À vrai dire ce qu'ils appellent ainsi c'est un bus sur une voie réservée mais sans rails et on y rentre par des portiques. De plus, pour entrer dans le bus, nous passons par des portes similaires aux portes de métro. On se rend à la station indiqué et prenons un mini-bus direction Encalada, ici il faut bien connaître le nom de la rue dans laquelle on va, même si en fonction des personnes celle-ci peut changer de nom. On arrive à l'ambassade américaine, on ne peut pas la rater avec son drapeau qui fait au moins 1km². On trouve assez vite l'appartement de notre ami. 

L'appartement est grand avec une immense terrasse. Il est tard, on mange puis on attend son colocataire pour lui ouvrir la porte.

Le lendemain, on organise la journée avec au programme la visite de 2 musées dans le «Pueblo Libre», un quartier proche du centre-ville. On appelle nos familles pour donner des nouvelles puis nous sommes interrompu.e.s. Notre ami péruvien nous appelle et nous explique qu'il ne peut pas nous garder chez lui. Il nous propose de nous héberger chez ses parents, un peu plus loin, dans le quartier de Santa Anita. On accepte et on fixe un rendez-vous avec son père pour qu'il puisse nous récupérer. Il est midi passé, on retrouvera son père pour 19h30. 

Nous quittons l'appartement et allons aux musées. Le trajet est long, il faut changer de mini-bus. Il est tard, nous mourrons de faim ! Nous cherchons un endroit pour apaiser notre estomac. On s'arrête dans un restau très bon et pas trop cher près du musée de l'anthropologie et de l'histoire du Pérou. Après manger, on s'y rend, nous prenons une visite guidée et commençons la visite qui retrace l'histoire du Pérou de Caral (5000 av. J.-C.) à la période républicaine. Une partie du musée a abrité la demeure de Simón Bolivar au début des années 1820.

Nous devons ensuite rentrer après avoir mangé l'une de meilleurs part de gâteau du monde ! 

Nous rejoignons le père de notre ami. Le quartier est moins chic et assez loin du centre. La famille est sympa. Nous passons la nuit dans leur appartement qui sert aussi d'entrepôt au travail du père qui confectionne des habits apparemment. 

Le lendemain, on nous offre le petit-déjeuner local avec un jus de Maracuya, un fruit étrange avec un goût acidulé qui rappelle l'orange et le fruit de la passion. 

La veille nous avions décidé de nous rapprocher du centre. Nous avons réservé un hôtel chic construit par Gustave Eiffel en plein centre ville.

Nous prenons un taxi, après avoir longuement remercier les parents de leur hospitalité puis nous nous sommes rendus à cet hôtel. 

Nous quittons rapidement l'hôtel pour nous rendre dans le musée d'Art de Lima, appelé MALI. Ce musée est gigantesque ! 35 salles balayant les arts des époques préhispaniques à l'époque moderne. 

On peut en savoir plus sur ce musée très facilement avec son application téléphone facile d'accès (MALI).

Après 2 heures de visite, nous nous rendons au Musée Larco, réputé meilleur musée de la ville. Ce musée traite des arts, et des pratiques des civilisations pré-Incas et Incas. C'est un musée avec un nombre de pièces incroyables, notamment de nombreuses céramiques et poteries. En plus, le lieu est superbe avec un beau jardin.

Nous rentrons ensuite à l'hôtel. Le soir, nous voulons aller voir un circuit de fontaines illuminées !

Nous nous dirigeons donc vers el parque del agua. Il y a un spectacle de lumières de 20 minutes qui débute à 20h30, nous patientons donc en face d'une très jolie fontaine, un peu trop, car lorsqu'on se dirige vers la fontaine du spectacle, nous ne trouvons plus de place.... Eva est un peu trop petite mais le spectacle reste quand même magnifique entre images du Pérou et fontaines colorées, le tout avec un fond sonore allant des classiques de la musique classique aux chants traditionnels péruviens. 

Lorsqu'il se termine, nous poursuivons notre chemin dans le parc et découvrons les autres superbes fontaines !

Nous prenons des photos et nous sortons. Nous devons rentrer et passer par un endroit pour manger un bout. On s'arrête sur le chemin dans un petit restau moitié chinois moitié péruvien. C'était pas génial mais les fontaines étaient super ! On rentre à l'hôtel nous coucher.

Le lendemain, on reste tranquille le matin jusqu'au check out de l'hôtel. Pour midi, l'hôtel propose d'apprendre à cuisiner le ceviche. Nous partons donc au marché acheter les produits nécessaires en compagnie d'un chef cuisiner et de 4 autres personnes, une américaine, un canadien et un couple d'argentins. On retourne à l'hôtel après les achats, commençons à cuisiner et nous mangeons nos créations. C'est vrai que c'est très très compliqué a cuisiner donc malgré le cours, on ne pourra pas vous en faire... ;)

Finalement, on sympathise avec les argentins et ils nous proposent de les accompagner à Miraflores, au bord de l'Océan. 

On prend ensemble le bus qui nous arrête en plein Miraflores, le quartier riche. On continue à pieds jusqu'à la plage. Une fois au bord de l'eau, on observe les enfants sauter dans les vagues et quelques personnes prenant des cours de surf. On marche un peu, on s'avance survenu ponton où on peut voir des crabes. Puis nous décidons de rentrer. Le chemin du retour était long. Dans le bus, à l'heure de pointe, c'était blindé, il y avait des bouchons. Finalement on arrive à l'hôtel, on prend une douche et allons manger avec les argentins. 

Ils sont de Buenos Aires, elle, Marina, est prof de Maths, ,elle à 36 ans, lui, Max, 39 ans, travaille dans le textile mais veut être architecte. Ils ont une fille de 15 ans qui est restée en Argentine. Ils nous offrent une pizza que l'on déguste ensemble. 

Il est temps pour nous d'aller prendre notre bus pour Huaraz.

Nous arrivons au terminal et nous nous rendons compte que Huaraz est une étape, le bus fini son trajet à Caraz. Au départ, c'est à Caraz que nous souhaitions allé donc nous demandons de prolonger le billet de bus jusqu'à Caraz.

Caraz

Dans le bus, on rencontre une française en volontariat près de Cusco. Elle travaille comme psychologue dans une école à Urubamba. Très sympa, on discute un long moment puis on passe la nuit dans le bus. On arrive alors à Caraz à 9h du matin, l'air est frais, il fait beau, le centre ville est mignon. Nous trouvons un hôtel pas cher sur la place principale.

Nous prenons le petit-déjeuner, puis appelons nos familles respectives. Ensuite, nous allons manger à l'angle de la place principale dans un petit restaurant sympa tenu par un vieux chevelu à bedaine. Il nous a donné des précisions pour aller à La lagune Parón et d'autres lieux touristiques du coin. Nous rentrons à l'hôtel nous reposer.
Après s'être reposé, nous cherchons un moyen de nous rendre à la Laguna Parón. Nous appelons le numéro de taxi qu'on nous a donné au restaurant. On retrouve le chauffeur de taxi à 8h du soir pour préciser le prix, l'horaire et les activités. Finalement, on n'ira qu'à la Laguna Parón et le rendez-vous est fixé à 8h le lendemain.
Nous allons, alors, manger une excellente pizza dans un lieu prisé des andinistes mais nous sommes en saison creuse et l'endroit est un peu désert. Pour le dessert, on nous sert une crêpe énorme avec des bananes flambées au Pisco et du caramel. Un délice. On rentre à l'hôtel nous coucher.
Le lendemain, à 7h, on file au marché acheter de quoi tenir pour la laguna. On part avec le taxi pour 2 heures de route de montagne non goudronnée. On arrive en haut après une belle montée. On est de retour au dessus de 4000m d'altitude. La laguna est d'un bleu turquoise majestueux. Le ciel est couvert mais cela n'empêche pas de contempler l'étendue d'eau. Les sommets autour de la lagune sont un peu embrumés et enneigés. On fait une petite marche au bord du lac.

On rentre alors à Caraz. Nous souhaitions aller voir les ruines situées à côté de la ville mais il a plu.

Nous attendons l'ouverture de l'entreprise de bus pour acheter les billets pour Chimbote en passant par le cañon del Pato.

Cañon del Pato

Le lendemain, à 9h nous quittons la ville pour Chimbote en passant par le canyon del Pato. C'est un canyon très étroit, la route suit le fleuve Santa et passe par des tunnels de plus en plus nombreux au fur et à mesure que la Cordillera Negra et la Cordillera Blanca se rapprochent. La route est très étroite et ne permet pas aux véhicules de se croiser. La hauteur devient vite vertigineuse, on étouffe dans le bus et le canyon est impressionnant !

Une fois le canyon passé, on se dirige vers Chimbote. Le bus fait de nombreux arrêts, les passagers vont et viennent, c'est épuisant. Nous traversons des villages pauvres au milieu de champs de cactus.

Finalement, on s'arrête dans la petite ville juste avant Chimbote pour prendre une correspondance pour Trujillo.

On monte dans un nouveau bus qui nous mène à Trujillo.

Trujillo

Nous arrivons à 15h, dans une ville anormalement bondée. En effet, le Pape arrive après demain et ça se sent ! Nous nous attablons dans un café pour avoir la wifi et contacter le couchsurfer prêt à nous héberger !

Nous nous dirigeons vers la maison de notre couchsurfeur, il habite à 30 minutes à pieds du centre ville. Nous arrivons dans un quartier qui se divise entre maisons assez chics et maisons assez pauvres. Par chance, quand nous trouvons le bon numéro dans la bonne rue, il s'agit d'un ensemble de maisons assez grandes où se trouve un garde à l'entrée, ici c'est un luxe ! Le garde appelle notre couchsurfeur, qui arrive, c'est un homme d'une 40aine d'années très souriant et très sympathique. Il nous fait entrer dans sa maison, à la télé il y a du foot. Nous commençons à discuter un peu, il s'appelle Marko, a vécu à Barcelone et vit dans le sud de l'Italie et a beaucoup voyagé. Puis, il nous fait visiter la maison, c'est une assez grande maison sur 2 étages. Au premier, se trouve les chambres de ses parents, de son frère et la sienne et au second, une terrasse et une autre chambre avec une salle de bain .... c'est la notre ! Il nous fait comprendre que cet étage sera le notre et qu'il faut seulement faire attention au chat et bien fermer toutes les portes. Nous continuons de parler de nos différentes expériences de voyage. Il nous prête sa machine à laver pour notre linge sale et nous propose d'aller faire des courses !

Nous partons donc. Au bout de 5/10 minutes de marche, nous arrivons devant une supermercado! Oui, un grand supermercado comme ceux que l'on trouve en France ! Ça paraît peut être dingue mais .... ça nous avait manqué, tous les produits que l'on veut à portée de main et moins cher que d'habitude ! Incroyable ! Nous achetons de quoi faire à manger. Nous payons la nourriture, Marko nous paye le vin. 

Nous rentrons à la maison et il nous prépare un gratin de pâtes, courgette, jambon et mozzarella et vous savez quoi ?! Il a même ajouté de la vrai huile d'olive d'Italie, un régal, rien qu'à l'odeur.  

Pendant que l'on cuisine, Eva entame une discussion historique et politique avec Marko. Pendant que Rémi parle sport et histoire avec le frère, Martin. Nous continuons de discuter tous ensemble ensuite tout en mangeant un très bon repas et buvant un bon vin. 

Plus tard dans la soirée nous décidons d'aller nous coucher, le lendemain de nombreuses choses nous attendent. 

Le lendemain nous nous levons tôt. Nous descendons prendre un petit-déjeuner. Et partons à pied pour Chan Chan, un grand site archéologique pré-inca, de la culture Chimú. Il fait très très très chaud et le soleil tape mais nous découvrons de très jolis bâtiments comme un grand temple mormon. 

Nous arrivons après 30min de marche au Musée de Chan Chan. Un petit musée mais assez grand pour découvrir l'ampleur du site. 

Nous le terminons assez vite, et voulons partir pour la cité Chimú. On nous dit qu'il faut encore marcher deux heures. On nous propose un taxi nous disons non... y'en à vraiment marre des taxis, ils klaxonnent sans arrêt! Nous marchons donc, il fait chaud c'est dur... mais les ruines commencent à se voir et c'est vraiment beaux. Nous voyons de grands oiseaux noirs, ils sont impressionnants. 

Sur le chemin nous stoppons un monsieur glace à roulette comme les appelle Eva, ce sont des vendeurs de glace à vélo, il y en a souvent au Pérou. Nous achetons une glace que nous nous partageons tout en continuant de marcher.

Nous arrivons à Chan Chan, le site est magnifique, impressionnant. Ce sont des bâtiments de terres, il y a des fresques murales représentants des animaux marins. Cependant l'érosion est très visible. La pluie est dévastatrice.

Pour retourner en ville nous décidons de prendre un bus. Ce n'est pas très cher. Rémi a oublié son short en France et vu les fortes chaleurs de ces derniers jours, il faut en acheter un. Nous allons donc chercher un short au centre commercial qu'on avait découvert la veille. On trouve un short maillot, pas trop mal. Le centre commercial est bondé avant la venue du Pape. Tout le monde achète son ensemble de taré. 

Nous rentrons, Marko nous attend et nous partons directement pour Huanchaco. Nous prenons le bus. Il nous amène manger un excellent ceviche dans un micro restaurant tenu par une famille de pêcheur. Le ceviche est vraiment bon, mais pas meilleur que celui que nous avons fait. 

Ensuite nous voulons aller faire du surf. Nous allons donc voir le club d'un ami à lui. Cependant son ami n'était pas la... Pour cause : le Pape vient demain... Ce sera donc une journée sans surf. Nous marchons sur la plage, l'eau est gelé, c'est peut être une bonne chose de ne pas faire de surf finalement! Le sable est noir, c'est fou. Nous nous asseyons, Eva demande si on aurait pas un sac pour récupérer un peu de sable... Non... mais après quelques minutes (et prières) un sac tombe du ciel ! C'est un cadeau de Papa Francisco. 

Ici les gens se préparent à passer la nuit sur la plage. Le Pape va y faire une messe à 10h le lendemain. 

Avant de partir nous allons goûter les picarones, des beignets de vanille et anis. 

Puis nous prenons le bus pour la maison. À l'aller comme au retour, nous rencontrons, procession et cérémonie en tout genre. Nous terminons la journée en nous reposant.

Le lendemain, nous ne nous pressons pas. Vers 10h nous allons acheter des légumes pour faire la ratatouille. Il ne nous manque que le thym. Nous partons donc en direction du supermercado, il n'y en a pas non plus. 

Nous partons alors pour le centre ville, nous voulons voir la folie des gens devant le Pape. 

Les gens sont là, en masse. La télé annonce un demi million de fidèles à la messe matinale sur la plage du patelin d'à côté. En ville, c'est pire, on essaye d'entrer sur la place mais impossible, c'est bondé alors même que le Pape n'arrive que dans 4 heures. Finalement on se repli dans un café. Par chance, il est situé près du couvent où doit se rendre le Pape et au moment de son passage nous avons pu l'apercevoir. Mais s'il est passé rapidement, en voiture, ce sont les gens qui nous ont fait forte impression. Une véritable foule en délire au moment de l'apercevoir. 10 secondes qui mettent les gens dans une hystérie collective incroyable. Des gens courent, poussent les autres, d'autres montent sur des voitures pour avoir un meilleur point de vue. C'est la folie. Dans le restau ça fait bien longtemps que tout le monde est sorti. Les serveurs et même les commis en cuisine ont déserté. Seule une famille reste pour manger et reste insensible aux événements.

Finalement, le Pape est entré dans le couvent, nous retournons au restau, finissons et retournons à la maison. 

Nous préparons aloès ensuite la ratatouille. Marko rentre, nous finissons de préparer.

Une fois terminée, on attend le frère de Marko pour mangée. Il rentre tard car son entreprise de sécurité est restée ouverte jusqu'à 22h pour accueillir ceux qui n'ont pas pu se déplacer avec la venue du Pape. 

On mange une bonne ratatouille avec du riz et on boit du vin chilien. On discute jusqu'à minuit où nous décidons d'aller nous coucher.

Le lendemain, petit-déjeuner avec toute la famille, c'est dimanche, Marko et Martin nous explique que c'est le jour du foot et des grillades. Nous avions prévu de sortir mais on demande si on peut finalement passer la journée avec eux. Ils acceptent et allons acheter les grillades.

On regarde aussi le match du Réal Madrid. On mange ensuite et c'est le match du Barça qui attaque mais au même moment, il y a PSG-Lyon, on change de chaîne pour suivre ce match. La journée se termine après avoir regardé du foot toute la journée et avoir mangé de très très bonnes grillades. On fait nos adieux et nous prenons un taxi pour récupérer notre bus. 

Chiclayo

Nous arrivons au niveau de l'arrêt de bus. Nous cherchons de quoi manger à emporter. Nous trouvons et retournons au niveau du bus. On attend longtemps, le bus arrive avec 1h30 de retard. Dans le bus, on regarde un DVD en espagnol. On arrive donc avec 1h30 de retard mais notre hébergeur nous à attendu. On va donc dormir chez lui dans une petite chambre à Chiclayo. Il est tard on se couche vite. Il nous laisse son lit et fort sur le matelas gonflable. Super sympa, il nous propose le lendemain matin de rester une nuit de plus à Chiclayo !

Le matin, nous devons partir avant 10h, notre hôte part au boulot. Sans problème, nous partons et allons découvrir Chiclayo. Nous marchons vers la place centrale assez mignonne. Il y a beaucoup de trafic mais la ville est agréable. Il fait très chaud ! Nous allons manger près de la place.

Nous allons manger puis nous décidons d'aller au cinéma pour être un peu au frais. On marche alors jusqu'au centre commercial qui accueille le cinéma. Nous arrivons et c'est fermé !

Il est 13h10, et que internet, il y a une séance à 13h15 indiquée : bizarre. On va dans le magasin d'à côté pour demander des renseignements à deux personnes différentes. Les deux nous disent que ce sera ouvert à 16h ! C'est trop long, on ne peut pas attendre tout ce temps. On décide de prendre un café mais en repassant devant le cinéma, la grille s'ouvre. Finalement le film est à 13h40. On choisit alors un film pas difficile à comprendre en espagnol : Jumanji. 

Alors, au cinéma péruvien, l'entrée se fait 5 minutes avant le début de la séance. On entre, la salle est vide et surclimatisée.

On regarde le film, il y a 2 autres personnes derrière nous. 

Au final, on avait raison, le film n'était pas dur à comprendre mais plutôt drôle. On s'attendait à une bouse mais au final, il existe pire, notamment les films de Van Damme qu'on nous passe dans le bus.

On sort du ciné puis on rentre chez notre couchsurfer, on discute un peu puis on sort manger dans un restau chifa, savant mélange de bouffe péruvienne et de bouffe chinoise. Le restau où Roger nous emmène est excellent. À la fin, il insiste pour payer l'addition ! Soirée parfaite qui se termine par un dodo bien mérité.

Mardi, nous décidons d'aller à Huaca Rajada, le site des tombes royales de Sipàn. On demande notre chemin mais tout le monde semble étonné de notre demande et nous dirige vers le musée de Lambayeque.

Nous sommes baladé.e.s de taxi en taxi jusqu'à Sipàn, enfin l'université Sipàn de Chiclayo... Grosse galère, finalement on décidé d'aller au Musée de Lambayeque. On y arrive plus facilement. On visite le musée, très sympa puis nous allons manger. 

On cherche alors une solution car nous avons un petit problème. Nous sommes arrivé.e.s trop tôt près de Jaén et nos amis ne peuvent pas nous accueillir avant lundi prochain. Chiclayo n'est pas la plus jolie ville du pays, on a vite fait le tour. 2 solutions alors : aller dans le Nord ou aller dans le Sud. Au Nord, c'est la haute saison et le seul intérêt semble de bronzer sur la plage. On opte alors plutôt pour retourner vers le Sud à Trujillo. L'idée est de revoir Marko et sa famille et finir de visiter Trujillo avant de monter à Jaén. 

Il nous faut maintenant trouver un bus pour s'y rendre.

De retour à Trujillo

Le soir même, nous prenons un bus pour Trujillo et la maison de Marko. Il s'en va à Lima pour quelques jours mais nous laisse avec Martin son frère. Le premier soir, il y a une autre couchsurfeuse, Karen venue de Chine.

Nous passons une bonne soirée puis allons nous coucher. Dans la nuit, il faisait horriblement chaud. Après la clim ultra froide du bus nous tombons malades...


Nous nous reposons.

Jeudi, Martin nous apprend que c'est le 48ème anniversaire de mariage de ses parents. Nous le fêtons donc ensemble à midi. Son père a préparé le repas pour l'occasion et Martin a acheté un gâteau gargantuesque !

Le jour même, Martin nous prévient qu'un couple vient dormir quelques jours. Ils arrivent, c'est une française et un péruvien qui vivent à Lille. 

Nous papotons. Ils installent leur tente sur la terrasse au dernier étage. On passe une soirée agréable. 

Le lendemain, nous nous rendons à la huaca de la luna, au sud de Trujillo. Ce complexe archéologique est très important de l'époque Moche. On visite la matinée puis nous nous rendons à la plage ou nous devons rejoindre Frank et Anne-Lise, le couple arrivé la veille. Une fois sur la page, on ne les retrouve pas mais on fait une petite balade en bord de mer. 

Ensuite, on décide de rentrer à la maison et d'acheter des ingrédients pour faire un hachis parmentier.

Nous achetons, avec Frank et Anne-Lise ce qu'il faut, rentrons et cuisinons le hachis parmentier et pendant ce temps ils font une tarte au citron. Nous organisons le lendemain ensemble. Actuellement à Trujillo, il y a un concours de Marinera, une danse folklorique. Nous voulons aller voir le défilé qui se déroule le lebnnndemain dans les rues de la ville. 

Nous passons la soirée tranquille, l'estomac bien rempli !


Le lendemain, nous partons pour le centre-ville et le défilé. Il fait une chaleur épouvantable. Nous avons du mal à trouver le passage du cortège au début puis nous nous rendons plaza de Armas où le défilé se termine. Nous patientons sur le trottoir en plein cagnard !

Finalement, le cortège arrive avec les chars et les fanfares. 

Passe des centaines de personnes en dansant. Les champions des années précédentes se succèdent et saluent le public tout en faisant un peu de pub pour Inka Kola.

Le défilé touche à sa fin, nous retournons à la maison. 

Abattus par le soleil et l'impression d'être encore malades nous restons là l'apres-midi. Le soir, pendant que nous mangeons les restes, nous discutons avec Frank et Anne-Lise de la prochaine journée. Ils partent le lendemain mais nous décidons d'aller au complexe archéologique del Brujo. 

Dimanche, nous nous y rendons. Il faut 1h30 de transport en commun mais nous y arrivons. Avant d'entrer sur le site nous mangeons un excellent ceviche et du poisson frit.


Sur le site, c'est impressionnant, les pyramides sont toujours aussi caractéristique de la culture Mochica. Les pilleurs sont passés par là mais la restauration suit son cours. 

Notre guide en espagnol est surexcité, parle beaucoup trop vite. 

Ensuite, nous semons le guide pour visiter le musée. Un très joli musée relatant l'histoire du site découvert il y a peu. La pièce maîtresse se trouve dans la cinquième et dernière salle. C'est la momie de la Dame de Cao, gouvernante du site vers 300 ap. J.-C. Son corps est parfaitement conservé et nous pouvons même voir les tatouages qu'elle avait sur sa peau. Elle est morte à l'âge de 25 ans lors de son deuxième accouchement.

Une fois sortis, nous devons dire au revoir à nos ami.e.s qui décident de camper sur la plage près du site. Nous rentrons à la maison. Nous mangeons tard après avoir attendu Marko de retour de son petit séjour à Lima.

Nous voulons poursuivre vers Jaén pour retrouver des amis français, Vincent et Justine.

Jaén

Nous arrivons à Jaén après une nuit de bus. Nous retrouvons Vincent et Justine Après avoir trouvé un hôtel. Les jours suivants, entre coupures de courant et d'Internet, difficile de nous retrouver. Nous sommes un peu malades son  restés à l'hôtel. 

Le week-end, on les retrouve pour aller à la piscine où on passe un excellent après-midi. On mange ensemble le soir et on se prévoit la visite d'un lac le lendemain. Mais durant la nuit, rebelote, nous sommes de nouveau malades et eux aussi. Nous décidons alors d'aller à Chachapoyas.


Photos à suivre !!!

Nous quittons alors Jaén, une ville avec peu d'intérêt touristique et une population avec une mentalité assez conservatrice et différente du reste du Pérou.

Chachapoyas

Nous arrivons dans cette petite ville où nous avons une personne qui nous héberge. La ville a l'air plus touristique même si on sent les difficultés économiques.

Avec Tobias, l'allemand hébergé aussi chez notre hôte, nous prenons un billet pour aller voir la cascade de Gocta, «3e» plus grande chute d'eau au monde.

Pour y aller, 1h de bus, plus de 2 heures de marche avec un guide dans un cadre superbe avec beaucoup de végétation.

Nous arrivons au pied de la cascade, impressionnante.

Nous prenons quelque photos, nous nous répondons et faisons le chemin inverse pour aller manger puis prendre le bus qui nous ramène à Chachapoyas. Nous sommes très fatigués.

 

Arrivés en ville, nous allons achète notre billet pour Kuelap, un site archéologique que nous ferons le lendemain.

 

Kuelap

Cité majestueuse jonchée au sommet d'une colline. Le petit téléphérique nous amène aux portes de ce paradis perdu. Les chachapoyas, civilisation pré-Inca, nous ont laissé quelques traces de leur passage avec des constructions en pierres. Le métal était inconnu de cette civilisation qui a contribué à la chute de l'Empire Inca en collaborant avec les Espagnols, conquistadors.
Un guide sympa nous fait la visite du site. Il est marrant et se revendique ouvertement contre les Incas car il considère que leur défaite face aux espagnols en font des victimes alors qu'ils étaient conquistadors avant les conquistadors.
Après la visite nous rentrons à Chachapoyas, nous cherchons à faire au plus vite nos bagages pour repartir directement prendre un bus pour Tarapoto. Nous trouvons un bus de nuit qui arrive à 3h du matin.
Nous grignotons, puis partons.

 

À suivre

Nous n'aurons certainement plus internet pendant quelques jours puisque nous souhaitons demain, après la visite de Kuelap, nous rendre à Tarapoto puis embarqué sur un bateau pour nous rendre à Iquitos puis à Leticia via le fleuve Amazone. 

Les communications seront sûrement impossible. 

On vous tiens au courant le plus vite possible !


Estimation : pas avant 1 semaine

Tarapoto

Notre passage à Tarapoto est très court. Quand nous arrivons, nous prenons un mototaxi, qui nous arnaque un peu au niveau de son prix mais nous amène malgré tout au niveau des voitures qui partent pour Yurimaguas, petite ville au bord du fleuve, là où nous devons prendre le bateau pour Iquitos.
Nous arrivons au niveau des voitures, une d'entre elles est presque remplie, il manque une personne. Nous payons et attendons qu'elle se remplisse. Pas facile à 3h du mat' de trouver des passagers ! Le chauffeur nous incite à payer la place manquante à plusieurs reprises mais nous refusons, on n'est pas pressé bon sang !!!
On décolle finalement à 6h pour un peu plus de 2h de route.

Yurimaguas, en route vers l'Amazonie

Nous arrivons, prenons un mototaxi pour l'agence qui vend les billets de bateau. Le chauffeur est dubitatif, il pense que les bateaux ne partirons pas car il y a un mouvement de contestation à Iquitos. Nous nous renseignons quand même puis trouvons un bateau qui part le jour même. Nous y allons et prenons une cabine. Il est 8h30, le capitaine nous indique que nous partirons à 18h. Le bateau se rempli et nous décidons d'aller en ville. Cette petite ville paraît très pauvre, nous faisons un petit tour puis allons déjeuner. Après manger, nous allons acheter quelques trucs pour supporter le trajet de 3 jours. Il nous faut des fruits et de l'eau. De retour sur le bateau, on rencontre 2 autres couples de français, Ben et Lilou et Amandine et Merwan.Très sympas, on passe le voyage ensemble.
Si le départ se fait en retard, le lendemain à 10h, nous avons quand même pu dormir sur le bateau et manger le petit déjeuner. Nous partons donc pour ce long trajet sur la rivière Marañon puis l'Amazone.
Le trajet se passe bien avec quelques arrêts pour ravitailler des petites communautés sur le chemin.

Rocafuerte, la pause piraterie

Le deuxième jour, vers 14h alors que nous faisons la sieste sur le pont, des gens s'affolent et parlent de pirates. En effet, on aperçoit un bateau remplie d'autochtones lancés à toute vitesse mais cela ne nous alarme pas, on en avait déjà croisé plein des bateaux.
Toutefois 1 minute plus tard, nous entendons des hurlements. Nous nous approchons du bord du bateau, nous étions sur le pont supérieur. A ce moment là, stupeur ! Le même bateau s'approche  avec des gens pointant du doigts les passagers. Ils sont masqués et arrive avec des harpons et des lances de pêcheurs. Un couple de péruvien nous dit de cacher nos affaires et de rentrer dans nos cabines, ce que nous faisons. Dans la cabine, enfermé, on se retrouve bête, nos mangues et notre eau sont sur le pont, on ne pourra pas tenir un siège, Rémi devra manger Eva pour s'en sortir !
Par la fenêtre, on perçoit ces hommes avec des lances. Les bruits se calment, nous sortons. On se renseigne et finalement en discutant un peu on s'aperçoit que ce ne sont pas des pirates mais des manifestants du village tout proche de là où nous sommes. Depuis plus d'un an, il font des actions ponctuelles de ce genre pour protester contre la pollution des eaux de l'Amazone chargé en mercure et pollué par l'extraction de pétrole et les raffineries. Nous sommes donc bloqués. On nous explique qu'on ne repart pas avant la décision d'une réunion entre les chefs du mouvement qui se déroulera le soir.
Il fait une chaleur étouffante, on décide de descendre dans le village. Des gens très agréables nous accueillent. Nous prenons des bières fraîches puis un match de foot s'organise entre les gens du bateau et des locaux. Après 90 minutes, 1 partout, c'est les prolongations qui commencent, but en or. Malgré tout ses efforts, le gardien italien de l'equipe en t-shirts (contre les torses nus) cède en fin de prolongation et encaissé un but qui donne la victoire à une équipe composée essentiellement de péruvien. Le match est fini, on part discuter, découvrir le village et on nous explique les raisons du blocage. L'ambiance est bonne.
À la nuit tombée, nous regagnons le bateau pour manger et y passer la nuit. La réunion a tranché et à négocier avec le capitaine, une nuit dans le port et un départ le lendemain matin.
Nous dormons et à 6h du matin, nous reprenons notre voyage sur l'Amazone.

Iquitos

On arrive vers 5h du matin le 4e jour à Iquitos, on reste un peu dans le bateau pour finir la nuit puis on rejoint la terre ferme. Merwan et Amandine se dirige vers leur volontariat alors que nous restons avec Ben et Lilou pour trouver un hôtel. Ils avaient entendu parler de l'hôtel Begonias mais aucun chauffeur de mototaxi le connaît, on galère alors un bon moment avant qu'un taxi nous dise qu'il peut nous y emmener.
C'est loin, nous faisons 20 minutes de voiture en direction de l'aéroport pour arriver dans la rue Begonias mais pas d'hôtel de ce nom dans les environs. On comprend alors que le chauffeur ne sait pas où est l'hôtel.
On retourne en centre ville trouver un hôtel. Le chauffeur veut pas nous marcher et nous fait faire la tournée des hôtels. Après un bon moment, nous en trouvons un et négocions avec le chauffeur pour ne pas payer trop cher.
Nous nous installons prenons enfin une vraie douche car la douche sur le bateau était l'eau puisée du fleuve. Une fois propres, nous allons voir la ville, plutôt jolie dans le centre, on trouve des agences pour connaître un peu les prix des tours dans la jungle et des bateaux pour Leticia en Colombie. Nous allons à l'office de tourisme. C'est le carnaval à Iquitos !

Carnaval

Nous demandons comment voir les festivités. La dame nous explique alors qu'il y a un tour en bus gratuit des lieux du carnaval qui part dans une heure.

On va alors manger et allons au niveau du bus sur la place principale. 3 bus décorés attendent, la responsable du tourisme de la région, nous donne des t-shirts blancs et nous explique qu'il y aura des jeux d'eau et des jets de couleurs.
On monte et nous partons. Une dame qui a fait beaucoup de chirurgie esthétique nous interviewe avec son téléphone qui retransmet sa vidéo en direct sur Facebook. On se rend alors au premier endroit, c'est la fête. On s'arrête dans un bar, nous allons déguster un cocktail local. Il y a des musiciens et des danseurs, nous buvons alors le cocktail puis des bombes à eau comment à pleuvoir. Un mec s'amuse à nous en envoyer. Rémi en prend une et est trempé. Nous repartons. Un peu plus loin, des gens nous jettent de l'eau dans le bus. Nous nous arrêtons dans une communauté ou il y a un spectacle. À la fin, après avoir dansé, la dame qui nous a filmé au début parle au micro et nous rendons compte que c'est la député de la région au parlement à Lima. On poursuit notre route, nous faisons de nombreux arrêts dans chaque communauté avec des choses offertes et des spectacles dans chaque lieux. On nous offre à manger dans le bus, nous continuons jusqu'à 17h au moins. Nous sommes fatigués.
En rentrant à l'hôtel, un homme nous parle d'un tour pour la jungle. Il appelle le gérant de l'agence qui se déplace et nous élabore un programme en 4 jours. Avec l'autre couple de français, on est emballé et acceptons de partir dès le lendemain à 8h pour la jungle.

La jungle

À 8h, nous sommes prêts à partir mais on nous a aussi parlé d'un trajet à Leticia pas cher. On veut pas passer à côté, Rémi se rend alors avant de partir dans les agences mais les prix ne correspondent pas, c'est trop cher. On laisse tomber, on verra plus tard.
On part pour le jungle avec le guide, Pepe, et 3 autres touristes.
2h de bateau plus tard, nous arrivons au lodge.
On s'installe, puis commençons notre périple de 4 jours.
Après un début un peu chaotique à cause du manque d'organisation des péruviens, le tour est sympa. On s'habitue à Pépé et Sandra, la guide en formation.
Durant ce tour nous n'avons pas pu voir tous les animaux de la jungle mais nous avons pu voir des traces d'animaux, des singes, des mygales et des tarantules ainsi que beaucoup d'oiseaux, des poissons, des dauphins et des locaux, des natifs de la jungle.
Ce tour était très bien malgré les moustiques et l'espagnol fasciste et franquiste qui nous accompagnait. Au bout des 4 jours, nous retournons à Iquitos et allons à l'hôtel.

Nous achetons des billets de bateau rapide pour aller à Leticia le lendemain. On est fins prêts à partir en Colombie et à dire au revoir au Pérou qu'on à traverser et visiter bien comme il faut.

3h du matin, on se réveille pour prendre le bateau qui part à 5h, c'est dur car ça fait 10 jours qu'on ne dors pas beaucoup. On y est, on prend le bateau et allons vers la Colombie en naviguant encore un peu sur l'Amazone.

Santa Rosa, l'ultime étape

Notre bateau arrive vers 15h sur l'avant dernière île du Pérou. C'est le terminus. Nous prenons un bateau oui un littoraux pour nous rendre au poste de migration péruvien sur l'île de Santa Rosa. Une fois arrivée, nous faisons nos papiers de sortie puis nous retournons au port pour prendre le taxi qui nous fera traverser le fleuve pour aller à Leticia.