Leticia

Nous sommes enfin en Colombie. Nous allons au poste frontière et nous enregistrons notre entrée. Nous avons droit de séjour de 3 mois sur le sol Colombien. Parfait. Nous partons à la recherche d'un hôtel.

On trouve un hôtel tranquille à l'écart du centre ville, pas trop éloigné de l'aéroport.

Le quartier est remplie de militaires, il y en a énormément à Leticia. Les jeunes recrues servent d'ailleurs à couper l'herbe de la ville.

Première impression

Nous venons juste de passer la frontière entre le Pérou et la Colombie, le Pérou est de l'autre côté de la rive mais la différence saute déjà aux yeux. En arrivant au Pérou nous avons trouvé les gens plus sympathique qu'en Bolivie et le pays paraissait plus moderne. C'est la même impression en passant en Colombie, les gens sont très agréables ! Les mototaxis sont plus moderne qu'au Pérou et il y a plus de musique dans la rue. 

Les gens sont plus diversifiés, là où c'était dur de rencontrer des noirs, des blancs et des métisses dans un même lieu, nos premiers pas en Colombie nous montrent qu'ici ce sera différent.

Acheter une carte SIM

Une fois installé, l'idée c'est de pouvoir sans trop de problème passer des appels et avoir un peu d'Internet sur son téléphone. On se rend alors dans les boutiques des 2 principaux opérateurs. Les prix sont similaires et les offres aussi, on décide alors de prendre ceux qui paraissent les plus sympathiques. On attend un bon moment dans la salle d'attente puis c'est finalement à notre tour. Le processus est long et en définitive la Dame nous explique qu'il y a un problème avec la plateforme informatique.

Elle réessaye et ca à l'air de marcher finalement. Elle manipule le téléphone de Rémi pour connaître ses références puis au bout de 5 minutes nous explique que ce ne sera pas possible car le téléphone n'est pas homologuer en Colombie.

On va voir les autre vendeurs, ils n'ont pas de carte SIM à nous vendre. Déçus, on s'en va et nous allons boire un verre. Ensuite, en passant devant une agence de voyage, on décide de demader les prix pour aller à  Bogotá par avion. On se rend compte que c'est moins cher que sur Internet et on décide d'acheter les billets.

Nous allons manger au restaurant puis rentrons à l'hôtel.

Mundo Amazonico

Le lendemain nous souhaitons aller dans une réserve écologique à quelques kilomètres au Nord de Leticia pour explorer un peu plus l'Amazonie. La réserve propose des circuits de 45 minutes sur des thèmes précis. Nous en prenons un sur les choses comestibles dans la jungle. Nous rejoignons un groupe déjà parti, de Bogotanos, visiblement très riches, en vacances. Ils n'ont pas arrêté de répéter ce que le guide disait avec les mêmes mots : assez étrange !

On a fait un petit tour des plantes utilisées pour faire du chocolat puis nous revenons à l'accueil. Bizarre, ca ne fait que 20 minutes qu'on est partis. Le guide nous a laissé là, la visite était terminée. Dans la description, on nous avait parlé de Chocolat, de confitures, de plantes médicinales. On est juste passé devant l'arbre dont le latex récupéré s'appelle Sangre de Grado. Bref, on a rien appris ou presque et on à goûter 2 fruits. Un peu maigre comme tour. Peut-être aurions-nous dû prendre les autres circuits aussi ? Mais chacun était payant, la note aurait été salée à l'arrivée. 

De retour à Leticia, nous nous mettons à la recherche d'une connexion Internet pour confirmer notre vol. La connexion est pourrie mais on y parvient ! On rentre alors à l'hôtel se reposer en repassant une nouvelle fois dans les rues les plus fréquentées de Leticia. 

Un dernier tour dans la ville le soir puis le lendemain, nous partons tôt pour l'aéroport.

En route pour Bogotá

Bogotá

Nous arrivons à Bogotà après près de 2 heures de vol. Tout va bien, mais à l'arrivée on ne s'attendait pas à ce choc thermique. On est partis de Leticia avec 30°C et on arrive à Bogotà avec 15°C à 2600m d'altitude. On met la polaire !

Sortir de l'aéroport...

L'aéroport El Dorado de Bogota est plutôt grand ! Il faut s'orienter. On demande à un policier mais DIABLE, on ne comprend rien ! L'accent de Bogotà est particulier, ça change du Pérou !

Finalement, on fini par s'en sortir, il faut prendre le bus !

Transmilenio

Le bus de Bogotà est plutôt bien, on rencontre des gens très sympas qui nous aide à nous repérer dans cette grande ville. Nous devons nous rendre dans le quartier de Teusaquillo pour retrouver une personne qui a accepté de nous héberger. 


Une dame dans le bus nous explique deux trois choses sur la Colombie. On explique que la ville ressemble à une ville européenne, au moins plus que Lima...

Cette dame nous raconte alors qu'ici s'utilise l'expression «No dar papaya», littéralement ne pas donner la papaye. Si au premier abord, on ne comprend pas tout, notre couchsurfeur nous explique que cette expression s'utilise dans la rue pour signifier qu'il ne faut pas donner la papaye,  c'est à dire ne pas trop montrer ses affaires de valeurs pour éviter de se les faire voler. Bref, attention à ne pas donner la papaye !

Teusaquillo

Nous arrivons près du musée de l'histoire nationale, il nous faut marcher un peu jusque là maison de notre hôte. Nous n'avons pas Internet pour le prévenir, nous cherchons en vain. En Colombie, le dimanche est sacré, rien n'est ouvert ou presque.

Nous arrivons finalement devant l'immeuble où nous devons dormir. Nous interpellations deux jeunes femmes pour leur demander de l'aide. Elles nous prête un téléphone, nous l'appelons et entrons chez lui. Très sympa, c'est un avocat d'une quarantaine d'années, José. Il nous fait visiter sa maison, qu'il partage avec David, le colocataire. Ensuite, nous mangeons avec un ami avocat. 

Épuisés, nous allons dormir tôt.

À la recherche d'une carte SIM !

Le lendemain, nous nous rendons chez Movistar, ceux-là nous disent qu'on ne peut pas acheter de carte SIM avec un passeport, il faut être colombien... Bien pratique mais on n'a pas de colombien sous la main.

On rebrousse chemin, nous allons manger des lasagnes dans un petit restau sympa. Ensuite, on visite le quartier puis allons acheter de quoi faire un gratin dauphinois à José. À côté du supermarché, on trouve une autre boutique qui vend des cartes SIM. Malgré le peu de sympathie du vendeur, MIRACLE on sort avec un carte SIM, on a désormais un numéro colombien et nous pouvons utiliser internet !


Musée National

Après avoir dégusté un gratin dauphinois, nous discutons avec José un bon moment puis allons dormir.

C'est très agréable, nous échangeons quelques mots en français aussi. José est très sympathique et ca nous fait plaisir de tomber sur quelqu'un d'aussi gentil qui nous a même proposer de rester les 3 nuits alors que l'on en avait demandé qu'une.

Du coup, on profite d'être dans un quartier sympa, on va aller au musée pas trop loin, le musée de l'histoire nationale.

Le musée qui retrace l'histoire des antiques civilisations colombiennes jusqu'au difficile XXème siècle.


On en apprend un peu plus sur les périodes comme le Bogotazo, ou encore La Violencia et la guérilla. Ce fut instructif mais on sort tout de même du musée un peu perturbé car l'histoire de la Colombie n'est pas facile et cette visite nous laisse encore dans un brouillard assez épais.

Néanmoins, c'était une super visite !

À la sortie du musée, nous rencontrons un français qui voyage depuis plusieurs années autour du monde. Il paraît à la retraite et visite Bogotà en attendant la réparation de sa camionnette à Quito et son autorisation à quitté le territoire. Très sympathique, nous nous repartons finalement. De notre côté, on rentre chez Jose où nous passons encore une soirée sympa à manger de l'arepa, une galette de fromage. 

Le lendemain, nous prenons la route pour Neiva, dans la région de Huila dominée par un volcan qui culmine à 5700m d'altitude. 

Nous prenons le transmilenio tôt le matin pour aller au terminal, très moderne et pratique, de Bogotà. Le trajet pour Neiva est de 6h. Ce fut long, surtout pour sortir de Bogotà. Nous arrivons à Neiva en retard. Notre but est de rejoindre Villavieja, une ville voisine proche du Désert de la Tatacoa. Une heure de camionnette plus tard et nous arrivons dans ce village. De là, un littoraux nous amène dans le désert près de l'observatoire astronomique.

Désert de la Tatacoa

Cette forêt tropicale sèche (en gros un désert) est réputée pour ses faibles précipitations, son paysage martien et pour la clarté du ciel qui en fait l'un des points d'observation des étoiles le plus important de Colombie. Nous arrivons de nuit et allons dans un hôtel. C'est le bout du monde ! Avant d'aller dormir on contemple les étoiles qui apparaissent entre les nuages.

Le lendemain, après qu'il ait plu toute la nuit, Remi se lève tôt pour une balade matinale. Au niveau du belvédère, après 20 minutes de marche, il se met à tomber une pluie diluvienne. De retour après une accalmie, nous décidons de partir au vu de la météo. On ne pourra pas voir les étoiles à l'observatoire et une randonnée dans le désert est compromise avec cette boue. De plus, une classe de lycéens français de Bogotà est arrivé. Ils font un boucan d'enfer à 40 dès 5h du matin. Décidément, pas de chance. On rentre à Villavieja, puis prenons une camionnette pour Neiva. De là, un bus à destination de San Agustín va partir. Nous le prenons et partons pour 4h de bus.

San Agustín

Nous arrivons à San Agustín en fin d'après-midi, nous nous mettons à la recherche d'un hôtel. Nous en trouvons un sympa et pas trop cher.

Le soir, le gérant nous donne des infos sur la région. Nous sortons ensuite manger une pizza excellente.


Le lendemain, l'idée était d'aller acheter de quoi manger le soir puis acheter 2-3 trucs. Après, en marchant vers le parc archéologique, nous mangeons dans un très bon restaurant.

Ensuite, nous devions aller au Parc mais la pluie commence à tomber, on rebrousse chemin pour rentrer à l'hôtel.

Le lendemain, on part plus prévoyants. On s'y rend le matin. Le parc est le principal site archéologique de San Agustín même s'il y a de nombreux sites. Nous arrivons sur place, visitons le musée puis faisons la boucle qui dure à peu près 4 heures. On y voit de nombreuses statues en pierre datant d'une époque allant de -600 à 900 ap. J.-C. Le chemin est sympathique, il y a pas mal de groupes guidés. On passe alors chaque site tranquillement. Au final, nous sommes très contents d'avoir vu de belles cultures mais le résultat est un peu décevant. Le parc est très aménagé pour les touristes et manque à notre avis un peu d'authenticité. Chaque statue est posée sur un piédestal en béton. Un toit protège chaque statue de l'érosion mais le toit est parfois en tôle. Bref, disons que ça manque de nature, c'est un peu trop bétonné. Cela dit ca n'enlève en rien la qualité du site. On rentre à l'hôtel contents. Les autres sites sont peut-être moins artificiels mais ils sont très difficile d'accès et cela coûte cher.

Le lendemain, on décide de partir pour Popayan, une ville coloniale très jolie à 4h de route.

Le trajet à été horrible, la route est en piteux états ! Finalement, on arrive à Popayan en milieu d'après-midi tranquillement.

Popayán

La température s'est réchauffé, il fait beau. Lina Marcela (on précise le second prénom car sa mère s'appelle aussi Lina) notre couchsurfeuse vient nous chercher au terminal en voiture avec Daniel, son copain. Nous arrivons chez elle où on découvre sa mère, un couple de cousins venus passer la nuit, les 2 chiens et le chat.

Après quelque minutes de discussion, nous allons visiter le centre-ville avec Lina Marcela et Daniel. Il fait nuit, nous marchons, une légère pluie tombe. Nous sommes dimanche, tout est fermé et personne n'est de sortie. Daniel nous montre la place principale et nous explique pourquoi la ville est blanche. Cela viendrait d'une épidémie de nigua qui a infesté la ville. Le gouverneur à décrété alors que toutes les maisons devaient étre en chaux pour lutter contre ces parasites qui se glissent sous les ongles et la peau. Il nous montre aussi les pierres apparentés aux angles des rues qui servaient à se gratter pour lutter contre ces mêmes parasites.


Après ce tour, nous allons manger, nous discutons de nombreux sujets. Ensuite, leur idée est de nous faire voir de la salsa mais le lieu est fermé, on se retrouve dans un bar pour boire un verre. On rentre ensuite.

Musée d'histoire naturelle

Le lendemain, nous nous rendons au musée d'histoire naturelle après s'être reposés la matinée. Nous proposons à Lina Marcela de venir et allons ensemble au musée.

Dans ce musée, on découvre des pierres précieuses et de nombreuses espèces empaillées sont une superbe collection de papillons. On passe un moment puis montons sur la colline d'à côté qui est une pyramide.

Morro de Tulcàn

Ce monticule, nous offre une vue imprenable sur la ville et les alentours avec à son sommet une statue équestre. Nous restons un moment puis la pluie vient nous déloger. On retrouve Lina Marcela au niveau du musée. Nous allons chercher Daniel qui sort de cours puis allons faire des courses pour cuisiner un gratin dauphinois. On va alors prendre un café au pueblito, réplique miniature de Popayan.

Nous rentrons à la maison un peu tard pour faire le gratin. On le fera une prochaine fois.

On passe la soirée tranquille avec la mère de Lina Marcela et un ami à elle qui nous parle de l'histoire du pays et de politique. Très sympathique. Nous allons nous coucher. Le lendemain, nous nous rendons au marché de Silvia, petite ville à 1h30 de route avec un marché important et une communauté indigène assez folklorique en jupe bleu au liseré rose.

Silvia

Nous nous rendons donc au marché de Silvia. Eva est malade, il fait plus froid qu'à Popayan. On arrive sur la place principale bondée d'indigènes et d'étals. On fait le tour du marché mais il n'est pas fabuleux. On fait un tour dans l'église et de la place puis nous rentrons. 

De retour à Popayan, on fait un tour du centre ville. On découvre le parc et le pont del humiliadero qui traverse le petit cours d'eau. La ville est vraiment splendide. On marche et on passe dans les rues puis on s'arrête boire un thé. Il fait un temps superbe. On regagne la place centrale où nous nous posons un moment puis deux personnes arrivent avec des banderoles en manifestant contre la corruption. On observe un moment le phénomène puis le temps devenant de plus en plus menaçant nous rentrons.

De retour à la maison, nous commençons à préparer notre gratin dauphinois. Nous discutons puis il est l'heure d'aller dormir.
La matinée du mercredi, nous la passons tranquille. Après le repas à 14h nous allons à la gare routière pour prendre un bus jusqu'à Tierradentro. Le vendeur nous explique que le bus s'arrête à San Andrés de Pisimbala, 2 km après Tierradentro.

Tierradentro

On est d'accord et on part à 16h pour 3h30 de bus. Le trajet est assez long et la route vraiment en très mauvais état. La nuit tombe, les gens descendent les uns après les autres. On demande au chauffeur s'il va bien à San Andrés mais lui nous dit qu'il s'arrête 4km avant. Merde, on ne va pas marcher 4km à 20h, en pleine nuit pour aller on ne sait même pas où. On lui demande de nous amener au bout mais il veut de l'argent. Ok, on accepte, on y va mais sur le chemin il cherche à s'arrêter plus tôt que prévu. On trouve finalement un hôtel mais le chauffeur ne baisse pas son prix, le prix d'un billet pour faire les 3 heures ... Une fortune pour avoir fait 1km5 !
On s'est aussi rendu compte dans le bus qu'on était partis légers au niveau des sous. On a assez pour se payer la nuit et le repas. Le lendemain, au va au parc archéologique de Tierradentro à l'ouverture à 8h. Il pleut. Le prix du billet a augmenté. On a assez pour payer mais c'est sûr on n'aura pas assez d'argent pour rentrer et pour manger. Vu qu'il pleut, et qu'Eva est malade, on ne fait que les 2 musées et le site principal à 30 minutes de marche en montée. On arrive là-haut. Le spectacle est fabuleux. Les cavités funéraires sont splendides. L'escalier nous mène à une profondeur variable de 3 à 5 mètres dans le sol. Certaines cavités sont sculptées et colorées. C'est génial et splendide.

Une fois visitées les 15 tombes, on redescend aux musées pour aller prendre le bus.On n'a pas assez d'argent, on se dit qu'il va falloir négocier, on a demandé les prix et les horaires, ca va être très dur. On décide de marcher un peu puis un camion arrive, on fait du stop. Le mec très sympa nous avance sur 8km au village voisin ou il y a une banque. On s'y rend, le chauffeur est de San Andrés, il se rend dans ce petit village, Inza, pour travailler. On parle de la vague de froid qui s'abat sur l'Europe et de notre voyage. Ce mec nous a sauvé la journée.

Inza

On arrive à Inza, on file retirer de l'argent. C'est pas vraiment une banque, c'est une boutique qui te prend de l'argent par carte et en échange te file du liquide. Bref on aura assez. On va à l'épicerie à côté qui vend les billets de bus. Ils sont moins chers que prévu pour certains. C'est d'autant mieux. Il est 10h30, on attend le bus de 14h. On prend un petit déjeuner et on repère un restau mais la dame qui nous a vendu les billets nous appelle et nous explique qu'un bus va passer si on veut.
Le bus arrive, c'est le même chauffeur que la vieille... On hésite à monter pour éviter de lui faire gagner plus d'argent mais on monte finalement. On se dirige alors vers Popayan.

4h plus tard, nous voilà à Popayan. C'est le déluge. Au terminal, la fenêtre, fermée, prend l'eau, une cascade ! Au niveau d'Eva qui évite d'être mouillée de peu.
Il est environ 15h et on attend l'accalmie. Ensuite, on va manger dans un restau français de Popayan. Super bon, Eva mange une crêpe à la moutarde de Dijon et Rémi du lapin. On prend un parfait à la glace au chocolat et on rentre un peu fatigués de cette épreuve matinale mais contents que ça finisse bien.
On rentre alors chez Lina qui nous a gardé nos affaires pour la nuit.
Nous, de notre côté, on se met à la recherche d'un billet allant de Cali à San Andrés pour la semaine suivante. On trouve un vol le mardi. Super ! On discute ensuite avec Lina un peu plus. La mère nous montre une vieille carte postale de son arrière grand mère datant de 1916. Elle nous explique que son arrière grand père a fondé une bourgade en 1870 qui compte aujourd'hui 14 000 habitants. La mère est vraiment contente de partager ça et c'est intéressant pour nous. Ensuite, avec Lina on parle musique. On se fait écouter nos musiques et on dérive sur les musiques débiles du monde actuel. C'est super marrant, en Colombie comme en France, on retrouve vraiment de la merde en tube.
On file alors se coucher.
Le lendemain, c'est matinée tranquille, on discute, on prend un petit-déjeuner et faisons nos valises. À midi, l'ami de la mère (qui s'appelle Lina aussi) avec qui on avait déjà bien discuté nous attend avec la mère en bas dans sa voiture car il existe un système à Popayan qui interdit les voitures de sortir une fois dans la semaine en fonction de leur plaque à cause du trafic trop dense. C'est le pico y placa.
Le matin, l'ami et la mère sont allés chez le vétérinaire car il a récupéré un chien, blessé, qu'il soigne. On va manger au restaurant. On goûte un plat typique à base de lait et maïs puis une viande de... Une espèce de belette.
Super bon ! L'ami insiste et paye le restau. On retourne chercher nos sacs à la maison et il nous amène au terminal. On se dit au revoir et peut-être à bientôt s'ils veulent venir en France ce sera avec plaisir. Nous prenons un bus pour Cali ou nous allons passer quelques jours dans un couchsurfing aussi.
Nous partons a 14h30 pour Cali, ville beaucoup plus grande réputée capitale de la Salsa.

Santiago de Cali

Nous arrivons à Cali où il fait beaucoup plus chaud. L'altitude n'est ici que de 900m. On se rend chez notre couchsurfeur. L'appart n'est pas tes grand. Christian, notre hôte, sort avec des amis. On est crevés, on le laisse partir et nous nous reposons.

Il nous laisse son lit et dort par terre car il rentrera à 4h du matin. 

Le lendemain, il repart à 10h.

De notre côté, nous allons au zoo. Pour cela, il faut prendre le bus. Comme à Bogotà, il faut une carte qui ne se vend nulle part. On achète un trajet simple puis on prend un autre bus qui ne vend pas de trajet simple. Une dame nous passe alors sa carte et on lui paye les 2 billets. 

Zoo de Cali

Nous arrivons au zoo. 

Ce parc est grand et vraiment très beau. Il y a de nombreux animaux comme des poissons, des oiseaux, des félins, des ours, des suricates, des serpents, des varans ou encore des kangourous. Bref, on déambule un long moment dans ce zoo. 

Après cette visite, nous décidons de rentrer à pieds jusqu'à la maison en passant par le quartier de Bellavista et de San Antonio.

San Antonio

Ce quartier gravite autour d'un grand parc du même nom. Nous passons par là et arrivons au niveau de l'église du parc. On à une vue sur la ville. C'est sympa, il y a du monde, les gens passent un moment au parc. Nous descendons pour aller goûter pas trop loin dans une boulangerie que l'on a repéré.

La boulangerie est super bonne. On reste un long moment. Ensuite, on retourne vers la maison, la nuit tombe. 


On passe au supermarché pour acheter de quoi manger. En arrivant à la maison, Christian est parti. Il donnait un cours jusqu'à 18h, puis a dû sortir avec des amis. Nous faisons à manger. Eva entame un livre en espagnol mais c'est pas évident à comprendre Gabriel Garcia Marquez en espagnol.

On file se coucher dans l'idée d'aller au cinéma demain.

Loma de la Cruz

Après avoir passé une journée tranquille au cinéma. Nous allons voir Black Panther et c'est plutôt pas mal du tout ! Nous ne faisons pas plus de choses ce jour là. Parce que nous sommes de gros flemmards et que nous voulons voir plus de Marvel. 


Nous repartons pour de nouvelles découvertes de Cali le lendemain. Après avoir déambulé dans le centre ville, nous nous rendons au loma de la Cruz, une petite colline sympa avec des magasins d'artisanat local et des boutiques de souvenirs. C'est un des lieux les plus fameux de Colombie pour acheter des souvenirs. On s'y attarde un moment, on profite de l'ombre et de la wifi du parc. Eva achète  des chaussures qu'une dame lui fait sur mesure. On attend donc la confection des chaussures dans le parc où il se met à pleuvoir quelques gouttes.

Les arabis nous dévorent à Cali, c'est assez désagréable, on se gratte beaucoup et ça fait de vilaines piqures pas gentilles et pas jolies jolies.
Les chaussures sont prêtes, nous discutons un peu avec la vendeuse puis il se fait tard nous rentrons.

San Andrés

Le lendemain, réveil à 5h pour se rendre à l'aéroport, l'avion décolle tôt pour l'île de San Andrés. Christian, notre couchsurfeur appelle un taxi pour nous. Nous nous disons au revoir.
À l'aéroport, nous allons nous enregistrer et on nous apprend qu'il faut obligatoirement avoir un billet retour. Nous allons donc en acheter un rapidement. Nous finissons l'enregistrement puis nous apprenons qu'il faut payer une taxe d'entrée sur l'île et elle coûte une fortune (2 bras plus une fesse exactement !!).
Nous payons et on est fin prêts à prendre l'avion !
On décolle et en moins de 2h nous voilà sur l'île de San Andrés. Tout le monde applaudit le pilote à l'atterrissage et avant même que l'avion soit arrêté ou au moins ralentisse ce que nous n'avions pas vu sur l'autre vol que nous avons pris.
Nous descendons de l'avion et nous passons par le service des douanes du petit aéroport de San Andrés. On nous enregistre, nous devons donner le nom de notre hôtel mais nous n'avons rien réserver donc on donne un nom bidon.
On passe et on déambule dans les rues de San Andrés pour trouver un billet en partance pour Providencia.
Il nous faudrait partir vite car notre vol retour est le 16 et nous sommes le 6 Mars.
On se rend alors dans une agence de voyage pour acheter un billet de bateau qui relie les deux îles en 3 heures environ. Nous trouvons un billet pour le lendemain et un retour le 15, un jour avant notre date de départ des îles.
Nous voilà avec nos billets de catamaran en poche, il nous faudra partir tôt le matin. Désormais, il nous faut trouver un hôtel pour la nuit mais la ville est très chère. On trouve finalement le moins cher pour la nuit. On s'installe puis repartons pour la plage et découvrir le sable blanc et l'eau turquoise. On se pose un moment, nous nous baignons et admirons la vue dégagée sur Johnny Cay, une petite île proche de San Andrés.
On passe la soirée puis rentrons à notre hôtel. Le lendemain, on part tôt pour le port.

Providencia

Il est 6h du matin, nous partons à 8h mais l'embarquement est long donc on nous demande de venir en avance. On s'enregistre, on nous fait prendre un médicament contre le mal de mer puis nous sommes fouillés par la police avant de monter sur le bateau.
Nous entrons, la clim est très forte il fait froid, nous prenons la polaire et une couverture.
On sympathise avec notre voisin.
Le trajet sur la mer se fait sans problème malgré quelques vagues mais le plus impressionnant est que des dauphins viennent nous rendre visite à deux reprises et nous accompagnent quelques minutes. C'est un spectacle extraordinaire de les voir sauter au dessus des vagues.
Nous arrivons finalement sur Providencia, où il faut s'enregistrer de nouveau. On doit encore donner le nom d'un hôtel mais là aussi nous n'avons rien réserver. Comme tout est très cher sur l'île nous voulions être hébergé chez l'habitant mais après être entrés et avoir discuté longuement avec les habitants, ce sera impossible. Les gens ici vivent du tourisme ou alors de la pêche et vivent nombreux en famille. Il nous faut alors trouver un truc pas cher. Un hôtelier nous fait une proposition intéressante. On cherche une mototaxi pour se rendre à son hôtel mais en chemin, nous rencontrons Magnolia, une vieille dame originaire de Medellín qui vit sur l'île. On discute avec elle, puis un colombien de la zona Cafetera en vacances depuis un mois sur l'île. Il nous donne le nom et le numéro de sa posada qui n'est pas chère du tout. Rémi appelle et explique à la gérante, Sumaya, la situation. Elle a une posada (le nom des hébergements sur l'île s'apparentant à un petit appartement). Elle envoie quelqu'un pour nous chercher. Nous arrivons et découvrons nos quartiers. Pour pas cher, nous avons vue sur la mer, une cuisine et une chambre pour la semaine. Parfait, que demande le peuple ?

On s'installe tranquillement puis allons faire des courses. Le supermarché est à 5km de route, nous achetons de quoi tenir la semaine. Le soir, toque à la porte le fameux colombien qui nous a aidé à trouver la posada. Il part demain et nous donne ce qui lui reste dans le frigo. Super, un peu plus à manger c'est parfait !
Plus tard, il revient une deuxième fois nous donner d'autres choses qui lui reste. On est parés pour la semaine. Nous nous reposons pour aller demain à la plage car aujourd'hui nous avons seulement découvert la mer qui est proche de notre hôtel.
Le lendemain, nous nous rendons à la plage la plus proche de l'hôtel, à 3,5km. Nous comptions y aller à pieds mais on nous propose un taxi censé nous déposer à l'entrée de la route qui mène à la plage. On accepte, une fois là-bas, nous le remercions et payons mais le problème est que nous n'avons pas le compte exact et le chauffeur n'a pas la monnaie. À son sourire, on sent que l'on ne peut pas s'arranger alors avec ce qu'il reste on lui demande de nous mener à la plage autant que l'on paye un prix juste.
Il nous emmène. Il est tôt, on est les premiers. Nous rencontrons Carlos, qui tient le bar sur la plage. Il nous parle un peu de la plage et des tours qu'il propose. On lui demande si on peut laisser nos sacs en sécurité pour aller faire un tour dans l'eau et utiliser les masques et tubas que nous avons acheté la veille. Il accepte et nous y allons, il fait déjà chaud, un grand soleil. L'endroit est paradisiaque. Nous ne voyons pas grand chose dans l'eau même si elle est assez claire, pas de poissons à l'horizon. Après un moment on retourne vers le bar et une fois à proximité Carlos nous interpelle et nous montre l'eau avec sa machette. Nous nous retournons et voyons 2 raies mantas au bord de la plage dans le partie la plus claire de l'eau. Elles baladent paisiblement. Elles font au moins 1m d'envergure, c'est impressionnant. On plonge pour s'approcher. Elle ne se laisse pas approcher et s'éloignent sans se précipiter. On se relève et elles reviennent vers nous, pas effrayées outre mesure. On replonge et rebelote, elles s'éloignent lentement. Une d'elle touche alors volontairement le sable pour faire un nuage épais qui lui permet de s'éloigner un peu. Nous les laissons tranquilles et les observons depuis le bord. Le spectacle est magique. On retourne au bar et discutons avec Carlos. Il nous propose un cocktail qu'il nous sert dans une noix de coco.
Après cette petite pause, nous filons vers une autre plage, ce coup-ci à pieds. Ce secteur appelé Manzanillo est paisible, avec une ambiance reggae très tranquille. Nous nous rendons à la plage South West, la plus grande de l'île. C'est sympathique mais pour y voir des choses dans l'eau c'est pas évident, l'eau est moins claire. Nous restons un moment puis poursuivons vers Aguadulce, une autre plage très très touristique avec la plupart des infrastructures et des hôtels. C'est le genre d'endroit en bord de plage où on retrouve les gens dans les hôtels de luxe et les piscines. On reste pas longtemps car le lieu n'est pas des plus attirants. On file vers le Nord et le secteur de la vieille ville comme ils disent. D'ailleurs, sur Providencia, les gens parlent un anglais créole incompréhensible. Ici on s'en rend mieux compte que sur San Andrés, c'est marrant mais heureusement, ils parlent espagnol aussi.

Sur la route, une camionnette nous propose de nous avancer un peu sur 1km. Sympa, on monte et allons vers le Nord. On continue de marcher jusqu'à Santa Isabel, le bourg le plus important avec le supermarché. De là, il nous reste 5km jusqu'à la maison mais on est fatigués, cela fait au moins 15km déjà que nous marchons. 

Finalement, on arrive à la maison après avoir marché.


Le lendemain, rebelote nous marchons beaucoup pour aller à la plage, revenir etc.
Sur l'île on peut louer une moto mais nous voulons éviter ce coût en plus. On marche et c'est très bien. Carlos nous a invité vendredi pour une fête sur Manzanillo. On s'y rend, il y a un monde incroyable. En fait, c'est la fête des employés municipaux. Il y a beaucoup d'enfants. On s'arrête sur la plage un moment puis rentrons. 

El Pico

Ensuite, samedi, on évite les plages avec une randonnée à El Pico, le sommet le plus haut de l'île qui culmine à 360m d'altitude. La montée est raide et difficile avec cette chaleur. Sur le chemin, on croise un nombre impressionnant de lézards ! Ils s'enfuient tous sur notre passage. En montant, nous entendons les grenouilles sans jamais pouvoir les apercevoir.
Une fois là haut, la vue dégagée sur toute l'île et le récif est impressionnante. On prend quelques photos mais nous ne pouvons pas rester bien longtemps car nous sommes en plein soleil !
On descend et fatigués, nous rentrons nous reposer. 

Santa Catalina

Le lendemain, c'est le jour des élections pour le congrès colombien. Tout le monde exprime son soutien à son candidat avec des t-shirts et des casquettes aux couleurs des partis (rouge, Orange, vert, blanc). Bref c'est la folie. De notre côté, on se dirige vers Santa Catalina, l'île à côté de l'île de Providencia reliées entre elles par le «pont des amoureux» comme ils disent.
L'idée là-bas est d'avoir une plage où l'on peut voir des poissons. On s'y rend en passant par le pont où on y voit des raies passer et une étoile de mer énorme !

Ensuite, sur les hauteurs, nous voyons les canons de l'époque de la piraterie. Sur la petite page, un autre canon, nous nous posons et plongeons pour observer les poissons. On en découvre de gros colorés très jolis que nous photographons (ou du moins on essaie). La plage se peuple, les gens sont bruyants, nous partons et allons manger pour la première fois au restaurant sur l'île.

À la plage South West nous rencontrons un restaurant en bord de plage. Le poisson et les crevettes qui nous sont servis sont délicieux !!! On digère ensuite sur la plage.
Plus tard, nous retournons à la maison. 

 Lundi, nous nous levons tôt pour aller voir Carlos et faire son tour. On attend deux couples d'argentins et brésiliens. Finalement, seul les argentins viennent et nous partons à 6 sur le bateau de Carlos avec les 2 argentins, le pilote et Carlos. 

Nous faisons d'abord un tour de l'île pour repérer les différents lieux puis nous nous dirigeons vers Santa Catalina pour y voir la tête de Morgan, une formation rocheuse en forme de la tête du célèbre pirate Henry Morgan. Un peu plus loin, à côté de la plage où nous étions la veille, nous allons voir la grotte de Morgan. Celle-ci a malheureusement souffert d'un effondrement et seule une petite partie est accessible. Il suffit de passer la porte sous l'eau et entrer dans la petite pièce. Carlos nous reçoit un par un quelques instants puis nous repartons sans avoir découvert le trésor de Morgan !

De l'autre côté de l'île, nous faisons un arrêt pour observer des raies gigantesques. Puis nous apercevons Cayo Cangrejo, une petite île coralienne offrant une belle vue sur la mer et l'île. On monte au sommet. D'en haut, nous apercevons un baracuda d'un mètre de longueur au moins nageant dans l'eau d'une clarté incroyable. Nous faisons quelques photos et allons dans l'eau pour faire un tour de l'île, observer les poissons, le corail puis les tortues. Magnifique !

Une fois le tour effectué, nous allons un peu plus loin voir les Tres Hermanos (3 frères en français), trois petites îles protégées dans le parc naturel qui accueillent des oiseaux. On les observe puis continuons. Le pilote va pêcher notre repas, nous plongeons observer un peu la pêche au harpon puis nous remontons sur le bateau. Le pilote à pêcher beaucoup de poissons, on va se régaler mais le plus marquant est la couleur de l'eau. Si on a vu une eau très claire, là nous avons l'impression d'être dans une eau d'un bleu turquoise intense. Incroyable !
Nous rentrons au bar de Carlos, il nous prépare les poissons qui sont délicieux. Nous discutons avec les argentins longuement. Eve et Carlos (il s'appelle aussi Carlos), viennent de Buenos Aires. Ils sont un peu plus âgés et ce sont des artistes, notamment dans la photographie. Quand le soleil commence à baisser nous allons ensemble à la plage South West pour observer le coucher du soleil mais les nuages gênent un peu la vue. Peu importe, c'est jolie quand même et le calme de l'eau sur cette plage est impressionnant.
Nous rentrons en proposant d'aller manger ensemble demain soir.

Mardi, nous voulons aller faire du kayak mais les coups de soleil de la veille sont douloureux et ont raison de notre motivation d'autant plus que le temps n'est pas au mieux. On passe une journée tranquille alors où nous allons cherché un peu d'Internet à l'aéroport et nous retrouvons le soir les deux argentins pour nous rendre dans le bar de Roland sur la plage Manzanillo. On boit un coup, on mange un morceau et on discute beaucoup. Après cela, on va sur la plage pour faire quelques photos notamment des photos en pause longue, profitant de l'obscurité totale.
Nous rentrons tard le soir, Carlos nous ramène en moto.

Ils repartent le lendemain de l'île et nous allons tranquillement nous baigner à la plage de Manzanillo.

Le mercredi, c'est jour de départ pour nous. On se prépare le matin puis reprenons la route. Enfin le bateau ou de nouveau durant la traversée des dauphins viennent nous faire signe et s'amuser dans les remous du bateau.

Retour sur San Andrés

Arrivés à San Andrés nous rejoignons l'hôtel réservé la veille. Proche de l'aéroport, c'est tranquille. Nous sortons à la nuit tombée manger un morceau dans un excellent restaurant. Après cela, nous promenons le bord de la plage et rentrons à l'hôtel.
Le lendemain, tôt, nous nous rendons à l'aéroport pour quitter les îles et se rendre à Cartagena de las Indias.

Cartagena de las Indias

Au début, nous aviens préparer un couchsurfing. Quelqu'un devait nous accueillir mais au dernier moment a annulé. Il nous à donc fallu trouver en urgence un hôtel. Heureusement on en a trouvé un pas cher du tout à 1/2 heure du centre ville. 

Des la sortie de l'aéroport nous nous y rendons. 

L'hôtel est tranquille et simple. Nous nous posons et sortons voir le centre historique de Cartagena.

Après une petite marche et après manger au restaurant, nous arrivons aux abords des remparts. Nous entrons et découvrons une petite place superbe. Le centre-ville est très coloré dans un style colonial. Nous déambulons jusqu'à la place centrale et découvrons le musée d'histoire de Cartagena. Ce musée relate l'histoire de Cartagena et de sa position centrale dans l'Inquisition en Amérique du Sud. Le tribunal de Cartagena à été l'un des plus meurtrier.

Nous passons un long moment dans ce musée ou l'on suit l'audioguide, bien fait, qui nous emmène de salle en salle.

À la sortie, nous continuons de marcher dans le vieux centre et allons au musée du chocolat avec une dégustation gratuite !

Puis, nous rentrons le soir à l'hôtel.

Les jours suivants, nous sommes retournés de nombreuses fois dans le vieux centre toujours à la découverte de belles ruelles. Nous sommes aussi allés voir le quartier Getsemani, non loin du centre. Nous en avons pris plein les yeux du matin au soir !

Fort San Felipe

La visite de ce fort impressionnant nous rappelle les querelles entre pays colons d'une époque révolue. Les Anglais ont attaqué Cartagena notamment et nous apprenons que les forts ont servi à la défense de la ville de Cartagena, plaque tournante de l'Amérique latine à l'époque moderne.

Ce fort est un des plus important et malgré le temps, nous découvrons une forteresse imprenable.

Le 21 Mars, nous quittons la chaleur de Cartagena pour Valledupar. Il nous faut une journée de bus pour nous y rendre. Nous sommes reçu.e.s par une couchsurfeuse. Nous passons je soirée tranquille. Le lendemain, nous nous rendons dans le centre où nous trouvons une jolie place centrale entourée d'un quartier colonial sympathique. 

À Valledupar, il fait encore plus chaud qu'à Cartagena, le thermomètre annonce 37°C ! Nous sommes à l'ombre et il fait trop chaud. On prend le temps au restaurant et ressortons quand il fait un peu moins chaud. 

Nous allons alors visiter les quartiers alentours puis retournons chez notre hôte tranquillement.

Le lendemain, nous ne faisons rien si ce n'est regarder le match de foot France-Colombie chez notre hôte. 

L'ambiance est terne. La ville d'ailleurs nous a semblé peu accueillante dans cette ville peu habituée visiblement au tourisme.

Nous filons dans un bus de nuit pour Bucaramanga. De là bas, nous prenons une correspondance pour San Gil.

San Gil

Arrivés à notre hôtel, la dame de l'accueil nous propose des tours sportifs type aventure/extrême. On prend un tour pour le lendemain avec au programme 11 activités.


Le lendemain, il s'avère que le tour n'est pas extraordinaire, il manque des activités et on se retrouve dans une espèce d'accrobranche amélioré. Ce qui sauve le tour et nous satisfait, c'est le rappel de 60m sous une cascade. Ça c'était génial !

Barichara

À 45min de San Gil se trouve le village de Barichara. Nous nous y rendons et découvrons un village colonial préservé très touristique mais très beau. Nous visitons la journée tous les lieux du village et nous rentrons très satisfaits de cette journée !

Le lendemain, nous nous dirigeons vers Monguí, petit village à 2800m d'altitude.

Monguí

Nous arrivons à Monguí, nous avons réservé un hôtel très luxueux, le prix est élevé, c'est la semaine Sainte. Mais outre l'hôtel, l'intérêt du village est sa beauté et son ambiance de Noël avec ses maisons chaulées et les balcons rouge et vert. 

Également, nous sommes ici pour nous rendre dans le pàramo de Océta. Nous rencontrons un guide, Félix, qui se dit également poète. 

Le lendemain, on démarre la randonnée à 8h, nous partons vers les sommets voisins. 

Le début de la marche se fait sur une piste puis nous empruntons un sentier qui gravit la montagne. 

Les premiers paysages se dégagent. Ça ressemble à la Lozère ! 

Nous montons et arrivons aux alentours des 4000m d'altitude. Le paysage change complètement. La Lozère laisse place au páramo. C'est un paysage créé par la fonte des glaciers dans la zone tropicale. Des plantes grasses sont en nombre. C'est le páramo !

Désormais, la prochaine destination est Tunja où quelqu'un nous héberge. Nous y allons pour nous rapprocher de Villa de Leyva, ville très réputée.